Observer ses addictions numériques : qu’est-ce que nos usages numériques nous apprennent sur nous-même ?
3. Reconnaître et nourrir ses besoins numériques (ou ses névroses) : l’application de l’auto-compassion à notre vie numérique
Naviguer entre les trois niveaux de connexion : comment la capacité à porter un regard conscient sur nos différents usages permet-elle de mieux organiser sa (dé)connexion ?
Les situations dans lesquelles nous sommes au contact de la technologie sont différentes. Ce n’est pas tout blanc ou tout noir. Il est important de bien les identifier pour, à l’aide d’une attention consciente, circonscrire notre rapport au numérique à des tâches très précises.
Se connecter à ses sources de joie dans l’utilisation des interfaces numériques, pour ne jamais perdre le nord dans la savane numérique.
Comment les outils de la pleine conscience peuvent nous permettre de nous focaliser sur ce qui nous élève plutôt que sur ce qui nous disperse ?
Le web est un endroit d’interaction social. Pratiquer la noble parole dans cet espace nous permet d’en faire un endroit de paix et d’harmonie. C’est aussi un endroit pour se connecter à son humanité en partageant sa vulnérabilité, en promouvant le beau (et ainsi contribuer à l’inspiration des autres), et en pratiquant la gratitude. Comme dans la vie “analogique”, sur internet la méditation permet d’apprendre à utiliser sa parole pour faire le bien.
La méditation est une invitation au ralentissement et à la sobriété, et cela vaut également dans nos pratiques du numérique. Pourquoi faire un “régime numérique” ? Comment une pratique “d’écologie numérique” permet de prendre soin de soi, des autres et de la planète?
Si vous êtes arrivé.e.s jusqu’ici, c’est que, comme moi, vous pensez que le numérique nous est indispensable et que notre rôle de méditant est de s’interroger pour imaginer comment vivre en harmonie avec lui.
En tant qu’espace public parcouru par des discours, normes et valeurs, il est loin d’être neutre. Il est ce que nous en faisons. La question nous revient donc : comment participer à l’élaboration d’un autre monde numérique ? Où diriger notre énergie en conscience ? Qu’est-ce que nous pouvons faire pour supporter un espace numérique qui soit plus vert, plus inclusif, plus respectueux, plus bienveillant ?
2. Black Friday vs l’âge de la maintenance : comment utiliser la méditation pour observer notre tendance à la consommation et au contraire favoriser la durée de vie de l’existant ? Ainsi, nous pouvons privilégier la réparation et le reconditionnement à l’obsolence programmée pour éviter de succomber à la pulsion d’achat